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Spór (albo dwugłos) w służbie myślenia
The article depicts relations between two distinguished Polish literary critics
from the interwar period – Kazimierz Wyka and Ludwik Fryde. They both represented
the same literary generation (the 1910 generation) and the same programmepostulating
critical model. Despite shared interests, among them responses to the same
literary events (especially Maria Dąbrowska’s Noce i dnie) and shared issues of literary
generations, their relationship was usually described as a dispute. Wyka and Fryde
adopted a different stance on the critical and social impact of Stanisław Brzozowski
and the significance of work of Wyka’s master Stefan Kołaczkowski. Their world view
also differed. Although both critics were among the first proponents and promoters
of personalism in Poland, Wyka was closer to Emmanuel Mounier’s way of thinking,
whereas Fryde was closer to Jacques Maritain’s.
Dans l’article, on a présenté les relations de deux représentants éminents de
la critique littéraire polonaise de l’entre-deux-guerres : Kazimierz Wyka et Ludwik Fryde.
Tous les deux représentaient la même génération littéraire (celle de 1910), ainsi que le
même modèle de critique (programmatif et postulatif). Malgré leurs intérêts communs –
parmi lesquels il faut ranger non seulement la réaction aux mêmes événements
littéraires (avant tout Noce i dnie de Maria Dąbrowska), mais aussi la problématique
des générations littéraires –, on considère communément la relation mutuelle des deux
critiques comme un différend. Les différences des attitudes de Wyka et Fryde sont visibles dans l’appréciation du modèle de critique et de l’influence sociale de Stanisław
Brzozowski, dans l’appréciation de l’importance des ouvrages du maître de Wyka –
Stefan Kołaczkowski –, ainsi que dans des questions particulières relatives à la vision
du monde. Bien que les deux critiques figurassent parmi les premiers propagateurs et
partisans du personnalisme en Pologne, la façon de penser d’Emmanuel Mounier était
plus proche à Wyka, par contre celle de Jacques Maritain était plus proche à Fryde.