Książka Magdaleny Siwiec jest pierwszą tak obszerną propozycją komparatystycznej lektury twórczości Norwida i Baudelaire’a. Punktem wyjścia zaproponowanego zestawienia poetów, urodzonych w tym samym 1821 roku, jest ich szczególna, jak ją nazwał Paul Valéry, sytuacja wymuszająca konieczność określenia się i wobec romantycznych wieszczów, i wobec budzącej ambiwalentne reakcje nowoczesności. Interpretacje utworów literackich, esejów krytycznych, listów Baudelaire’a i Norwida podporządkowane są zagadnieniom takim jak: dialog z tradycją, z wielkimi poprzednikami, diagnoza związanego z postępem wyobcowania, problematyka wielkomiejska, świadomość kształtowania nowego pola literackiego, a także hamletyzm, melancholia i jej poetologiczne manifestacje. Te interpretacje, a także analizy wypracowanych przez obu pisarzy nowych rozwiązań estetycznych, koncepcji ułomnego piękna, strategii ironicznych oraz ich postaw wobec aksjologii i zagadnień etycznych pozwalają dostrzec różnice, ale i wspólnotę twórczości tych „klasyków naszej moderny”, wyznaczających przyszłe kierunki w literaturze.
The following book: Situation of Norwid - situation of Baudelaire. Parallels of modernity is concerned with comparison of Cyprian Norwid and Charles Baudelaire, who are presented as poets carrying a stigma of Romanticism on the verge of Modernity. Baudelaire’s and Norwid texts, as poets born at the same time (1821), experiencing the same civilization changes are placed here in the center. The situation of Baudelaire - phrase of Paul Valéry - is compared to parallel, but not identical situation of Norwid. The book is based on indication and analysis of the correspondence of their works. The importance of the European context for the interpretation of Norwid’s works, especially French culture, with which he was surrounded, is undeniable. Baudelaire, one of the nineteenth century greatest poets and also the author of Promethidion peer, seems to be a particularly interesting point of reference, both with his fictional and essayistic texts. The study does not aim for finding evidences of Norwid’s knowledge of Baudelaire’s literature. The purpose is rather a typological study, showing certain community ingrained in the same paradigm, independent from any direct impact. The patron of this study is Hans Robert Jauss as an author of the introduction to the German edition of Vade-mecum, where he wrote about Norwid and Baudelaire as "classics of our Moderne" and writers of the modern breakthrough (or one of many breakthroughs).
The primary reason for this study is strictly historico-literary. A comparative analysis and interpretation are placed at the center of the study and its purpose is to present the transitional (between Romanticism and Contemporaneity, tradition and novelty) character of these two writers. What is particularly described, is the ambiguous attitude of Baudelaire and Norwid to the literature of their great predecessors, which is lined with anxiety on the one hand and with the necessity of fulfillment on the other. The aim of this analysis is to extract the features of modern poetry. The subject of the book is the attitude of Baudelaire and Norwid to the heritage of Romanticism and the tradition of their great predecessors - from Shakespeare to Mickiewicz and Hugo, as well as to nineteenth-century modernity: everything related to progress, civilization, fashion and its aesthetic potential, to consumers of culture, metropolitan crowd, flânerie, alienation, and the literary field shaped by the industrialisation of art. A separate part of the book is focused on the problem of melancholy, which is one of the reactions to the crisis of the age of industry. Another section of this comparative study concerns aesthetic solutions, especially the new concept of imperfect and flawed beauty, as well as realistic and parabolic strategies used by both writers. An important part of the book deals with the ethical issues, which seem to differ most strongly between Norwid and Baudelaire - the key problem here is moral responsibility. Ultimately irony is exploited out as an important tertium comparationis. The following study focuses not only on poetry, but also on prose, especially aesthetic criticism, which occupies an important place in the work of the two writers, and on paraliterary expressions (diaries, letters). The aim of the book is firstly - to fill the gap in comparative studies of Norwid and Baudelaire and to verify foregoing methods of interpretation. Secondly - to explain the historico-literary position of those two great poets; to reconstitute the context of phenomena they were both immersed into and to undermine former attempts of assigning them to Romanticism or various postromantic formations. Thirdly - and finally - the aim of the study is to conduct an in-depth analysis of: the origins and substance of cultural processes taking place in the nineteenth century, processing the nineteenth century crisis into poetry and (different in Norwid’s and Baudelaire’s works) ways to overcome that crisis.
Ce livre, intitulé Situation de Norwid - situation de Baudelaire. Parallèles de la modernité, est une proposition d’une lecture comparative des œuvres de Charles Baudelaire et de Cyprian Norwid, présentés comme des poètes au seuil de la modernité, marqués par les stigmates du romantisme. Il se concentre sur les textes de Norwid et de Baudelaire en tant que poètes nés la même année (1821), vivant les mêmes changements de civilisation. La situation de Baudelaire - pour reprendre le terme de Paul Valéry - est ici juxtaposée à la situation analogue, mais non identique, de Norwid. Le livre est basé sur l’observation et l’analyse des correspondances visibles entre leurs textes. L’importance du contexte européen, en particulier celui de la culture française dans laquelle Norwid vivait et travaillait, pour une interprétation plus approfondie de son écriture ne fait aucun doute. Les écrits strictement littéraires et paralittéraires de Baudelaire, en tant que contemporain de l’auteur de Prométhidion et l’un des poètes les plus importants du XIXe siècle, semblent être un point de référence particulièrement intéressant pour l’œuvre de Norwid. Il ne s’agit cependant pas de trouver des preuves de la connaissance par Norwid des textes de Baudelaire, mais plutôt d’une recherche de nature typologique, pointant vers une certaine communauté des poètes - indépendante des influences directes - résultant de l’enracinement dans le même paradigme. Le patron de cette recherche est Hans Robert Jauss avec son concept de „selle temporelle”, notamment en tant qu’auteur à l’introduction de l’édition allemande du Vade-mecum, dans laquelle il caractérisait Norwid et Baudelaire comme "classiques de notre modernité", forces impliquées dans l’un des tournants de la modernité. La première motivation pour entreprendre de telles recherches est, au sens strict, littéraire dans le cadre historique. Au cœur de l’étude se trouve l’analyse comparative et l’interprétation des textes des deux écrivains, montrant leur caractère transitoire - suspendu entre le romantisme et la contemporanéité, la tradition et l’innovation - conduisant à l’extraction des traits caractéristiques de la poésie moderne. Ce qui est décrit en particulier, c’est l’attitude ambiguë de Baudelaire et de Norwid à l’égard de la littérature de leurs grands prédécesseurs, attitude structurée d’une part par l’angoisse et - de l’autre - par le désir d’accomplir quelque chose d’extraordinaire. Le sujet de recherche est l’attitude des deux écrivains vis-à-vis de l’héritage du romantisme et de la tradition de leurs grands prédécesseurs - de Shakespeare à Mickiewicz et Hugo, ainsi que de la modernité du XIXe siècle: tout ce qui est lié au développement de la civilisation, au progrès, à la mode et à son potentiel esthétique, au public, à la foule métropolitaine, à la flânerie, à l’aliénation et au champ littéraire formé dans les conditions de l’industrialisation de l’art. Une partie distincte du livre est consacrée à la mélancolie, qui constitue l’une des réactions à la crise de l’époque de la grande industrie. Une autre section de cette étude comparative concerne les solutions esthétiques, en particulier le nouveau concept de beauté imparfaite et défectueuse, ainsi que les stratégies réalistes et paraboliques utilisées par les deux poètes. On aborde également les questions éthiques qui semblent marquer la différence la plus prononcée entre Norwid et Baudelaire. Le problème essentiel est ici la responsabilité morale. En fin de compte l’ironie est expltoitée comme un important tertium comparationis. La recherche porte non seulement sur les textes poétiques, mais aussi sur la prose, notamment la critique esthétique, qui occupe une place importante dans l’œuvre des deux écrivains, et sur les énoncés paralittéraires (notes de journal, lettres). L’objectif de l’étude est tout d'abord de combler un manque de recherche comparative concernant Norwid et Baudelaire, et de vérifier les modes de lecture des écrits des deux poètes. En second lieu, il s’agit d’établir la position littéraire est historique des principaux poètes de la seconde moitié du XIXe siècle - français et polonais - afin de recréer le contexte des phénomènes dans lesquels ils ont tous deux été immergés, en critiquant les tentatives antérieures de les attribuer soit au romantisme, soit à diverses formations post-romantiques. Troisièmement, l’étude conduit à une réflexion plus approfondie sur les sources et l’essence des processus qui se déroulent dans la culture du XIXe siècle, qui était à bien des égards en crise. Cette réflexion porte également sur la transformation de cette crise en matière poétique et sur les diverses manières (différentes dans le cas de Norwid et de Baudelaire) de la transcender.